Robert Chappel, instructeur fédéral de la section karaté à l'Espérance 93, a remis la ceinture noire à son élève Thierry Benderitter, 17 ans, en présence, comme l'exige la tradition, de ses camarades de club.
Thierry est le premier compétiteur du club à avoir obtenu la ceinture noire avant ses dix-huit ans, ce qui ne rend pas peu fier le président Dominique Fanger et celui de l'Omnisport Lucien Richert, qui fête cette année les 110 ans de l'association Espérance. Son instructeur :
Il a les qualités de sa jeunesse. Thierry est travailleur, toujours à l'écoute. Son gabarit imposant peu lui permettre d'aller loin s'il persévère.
Look d'enfer pour ses petites copines d'entraînement, ce lycéen de première "S " au lycée Jeanne d'Arc, fils de médecins, se destine à une carrière d'ingénieur. Ni ses succès sportifs, ni les études ne semblent altérer un équilibre acquis par neuf années de pratique :
A l'âge de huit ans, c'est ma mère qui m'a inscrit au karaté, pour que j'apprenne à me défendre et surtout parce que j'étais, disons... très nerveux. Au bout d'un an, j'y ai pris goût. De 1995 à 99, j'ai passé toutes les ceintures jusqu'à la noire, que j'ai réussie en juin de l'année 2003, à Saverne puis à Mulhouse".
Pratiquant le base-ball et le softball, Thierry Benderitter est un sportif accompli qui apprécie l'esprit du karaté de compétition :
Il ne s'agit plus de l'emporter en un seul coup. Aujourd'hui, l'esprit est totalement différent, avec le décompte des points, le respect de l'adversaire et surtout la progression dans ce sport qui permet d'acquérir la maîtrise de soi, la faculté de concentration en canalisant les énergies.
Les instances de cette grande famille sportive - et ce n'est pas un vain mot ! -, comptent beaucoup sur Thierry, Nicolas Bertrand, ceinture noire technique et Gilles Delunsch, ceinture marron qui forment de solides espoirs pour rayonner du côté de Coubertin, à Paris, lors des championnats de France techniques individuels et par équipes.
